Performer la façade
Elsa Mazeau
Son : Olivier Toulemonde
Dans la cour
8 photographies, 5m x 3m30 environ, impressions sur mousses de matelas.
Nous nous appuyons sur la réalité physique des façades, en reliant certains éléments architecturaux entre eux, par des sangles, comme autant de chemins de traverses. L’itinéraire est moins évident, la chute probable ; le fait d’essayer puis de recommencer, tout participe du projet.
Les corps, parcourant ces lignes, forment des relations. La sangle nous permet alors d’éprouver les liens. Elle est le moyen de penser, du latin pensare «peser, soupeser» ou de “réfléchir, fléchir à nouveau”. En équilibre, les enfants funambules et habitants de leurs quartiers, donnent à entendre la mise en tension des architectures. Les vibrations obtenues par la marche, tracent des trajectoires de son. La sangle devient une corde que l’on joue, elle enregistre les pas fragiles, l’équilibre précaire.