Ipotêtu

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Le Musée d'Ipotêtu

Compatibilité

Navigateur
La visite optimale du Musée d'Ipotêtu se fait sur écran. Il fonctionne sur tous les ordinateurs connectés (Mac & PC) à un navigateur internet. Il faut également que votre ordinateur soit équipé d'une carte graphique et d'un processeur récent (2016 & plus).
Attention, pour une navigation fluide dans le Musée, veillez à avoir de la mémoire vive disponible sur votre ordinateur.

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Le musée d'Ipotêtu n'est pas optimisé pour tablette et mobile.

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Réalité virtuelle (VR)
Pour permettre une immersion totale dans son environnement 3D, le Musée a été développé pour les lunettes VR HTC Vive (modèle 2016).
Il s'agit d'une version allégée du Musée dont certaines fonctions ont été inhibées comme l'ouverture des fenêtres d'informations liées aux œuvres à l'intérieur du Musée.
Attention, sur HTC Vive Focus, vous ne pourrez accéder qu'au catalogue des œuvres du Musée Ipotêtu.

Depuis votre HTCVive connectez-vous sur https://ipotetu.com, l'interface du Musée Ipotêtu est reconnue automatiquement. Il vous suffit de suivre le protocole qui s'affiche dans vos lunettes.

Pour plus d'informations sur la réalité virtuelle veuillez vous réferer aux spécifications suivantes.

Le projet du Musée d'Ipotêtu a été retenu au titre du 1% artistique du collège innovant Pierre Emmanuel de Pau suite à l'appel d'offre du Conseil Départemental des Pyrénées Atlantiques pour la réalisation d'une œuvre numérique.

Le Musée d'Ipotêtu est un musée virtuel en ligne, c'est une analogie tridimensionnelle des bâtiments du collège Pierre Emmanuel. Son interface numérique permet aux usagers de visiter chacun de ses espaces de manière dynamique depuis son écran d'ordinateur grâce à une connexion internet. Vous pourrez aussi naviguer dans le Musée avec un casque de réalité virtuelle.

Chaque œuvre exposée dans le musée a été réalisée au collège en 2018 et 2019 avec les collégiens et enseignants dans le cadre d'ateliers de pratiques artistiques organisés par les artistes du projet Ipotêtu.

Ce projet a été dirigé par les artistes Lyn Nékorimaté et Jean Paul Labro du Collectif Ding, l'artiste Elsa Mazeau et le designer graphique Sebastien. Ils se sont associés à d'autres artistes Olivier Toulemonde, Fabrice Cotinat, Yuting Su et l'archéologue Laurence Cornet. La création graphique et le développement du site ont été confiés à Sebastien.

Ce projet n'aurait pas été réalisable sans le soutien de Maëva Changeur et Marina Bianchi. Toutes deux ont mené une mission de service civique dédiée au projet Ipotêtu entre 2018 à 2019.

Nous remercions les deux architectes Nathalie Larradet et Alexandre Lacaze pour leur contribution au projet. Nous remercions également Monsieur Pierre Segura, principal du collège ainsi que les équipes éducatives et enseignantes qui ont soutenu ce projet, sans oublier les collégiens et collégiennes qui ont participé aux ateliers et contribuer à la réalisation des œuvres exposées dans le Musée d'Ipotêtu.

Introduction au projet Ipotêtu :
Un Musée en ligne

Jean Paul Labro & Lyn Nékorimaté

À propos d’Ipotêtu; réflexions sur le discernement des temps conjugué(s)

Gunther Ludwig

Ipotêtu : tenter, expérimenter, pratiquer

Gunther Ludwig

1% ou l’art invisible...

Nor Eddine Boudjedia

Artchéologies

Laurence Cornet

De l’invention du passé

Lucia Sagradini

Le jardin d’Ipotêtu

Lyn Nékorimaté

Les chorégraphies d’Ipotêtu

Lyn Nékorimaté & Sébastien Garciaz

L’espace du son

Olivier Toulemonde

Déambulations stratigraphiques

Elsa Mazeau

Mémoire et poétique de la carotte

Elsa Mazeau

Prospections mémorisées

Laurence Cornet

Performer la façade

Elsa Mazeau

Fantômes du paradis

Yu-Ting Su & Fabrice Cotinat

Fantasmagories

Fabrice Cotinat & Yu-Ting Su

Galerie de portraits

Jean Paul Labro

La grande sphère

Jean Paul Labro & Sébastien Garciaz

Le studio d’Ipotêtu

L'équipe

Elsa Mazeau

Elsa Mazeau

Elsa Mazeau travaille partout et vit en Seine-Saint-Denis.

À partir de contextes décalés, d’un moment d’intensité, qu’elle met en place dans l'espace public, elle invite chacun à re-envisager et à recomposer par le geste, par l’écriture ou par la parole, un lieu. Face aux stéréotypes, aux enjeux de pouvoir et aux codes de l’apparence, sa pratique s’appuie sur des processus collaboratifs, afin de reconsidérer ensemble ce qui a été pensé par d'autres comme un mode de vie.

La recherche, qui croise les questions de représentation, la sociologie puis l’archéologie, est ainsi activée par les habitants eux-mêmes. L’image fixe les propositions performées : elle relève d’une exploration du médium qui prend en considération le caractère physique et plastique de la photographie, afin de réinscrire l’espace vécu du point de vue de l’expérience, formellement, dans un ensemble de propositions à la matérialité diverse.

Ses pièces ont notamment été exposées au Centre Georges Pompidou à Paris, au Palais de Tokyo, à la Biennale de Tirana, à la Galerie La Ruche de Tokyo ou à l’Elac à Lausanne.

Lyn Nékorimaté

Lyn Nékorimaté Collectif DING

Artiste plasticienne, Lyn Nekorimate débute son parcours professionnel en danse classique et contemporaine et poursuit ses études dans les arts plastiques à l’Ecole Nationale d’Arts de Cergy-Pontoise ainsi qu'un cursus universitaire en Théorie de l’Art et des nouveaux médias à Paris 8, Saint-Denis.

Son travail se déploie et s'articule au travers divers media et dispositifs sonores et vidéos ou relevant de la performance. Dans ses installations, la construction d'espaces ou les mises en scène mettent en jeu des systèmes d’émancipations ludiques autour de la notion de récit et ce qu'elle nomme « la mythologie de l'intime » et ses techniques.

En 2011, elle fonde avec Jean Paul Labro le collectif d'artistes Ding. Leurs projets sont souvent réalisés en étroite collaboration avec d’autres personnes, ainsi que des artistes, chercheurs, penseurs, philosophes ou architectes en France et à l'étranger.

Jean-Paul Labro
Jean-Paul Labro Collectif DING

Artiste plasticien et vidéaste, vit et travaille à Pau.

Après avoir enseigné à l'ENSA de Bourges où il a été formé, il enseigne depuis 2003 la vidéo et le cinéma à l’Ecole Supérieure d'Art des Pyrénées.

Il réalise depuis 1994 des vidéos, des performances, des installations et dispositifs multimédias. Son travail a été diffusé dans des festivals, des expositions collectives et personnels en France et à lʼétranger : Nordik Impact à Caen, Galerie Les filles du Calvaire (Paris), le Centre d'Art le Parvis (Pau), La Compagnie et la Friche Belle de mai (Marseille), AVE Festival à Arnhem (Pays-Bas), FCMM de Montréal (Canada), Galerie VGKS à Kosice (Slovaquie)…

En 1992, il a co-fondé Bandits-Mages et son festival qu'il a dirigés pendant 12 ans en créant la Galerie du Haïdouc sur la Friche l'Antre Peaux de Bourges en 2000.

Sebastien

Sebastien

Je travaille indépendamment en tant que programmeur et designer digital.

Expert et passionné en conception de sites Web, je collabore avec des entreprises et des start-ups qui valorisent l’intégrité de la conception et du développement.

Je réalise des plateformes et des applications Web, des installations multimédia et artistiques, de la réalité virtuelle et augmentée et de la direction artistique. J’offre des expériences Web numériques à vos utilisateurs en portant une attention particulière au design, à l’optimisation et à la performance.

Maeva Changeur

Maëva Changeur

Maëva Changeur, graphiste de formation, étaye ses engagements et activités dans des structures pédagogiques ou des projets artistiques en France et à l'étranger. Elle fut la première volontaire en mission de service civique engagée pour le projet "Musée d'Ipotêtu" de 2017 à 2018. Elle porta le projet "Musée d'Ipotêtu" auprès des élèves au sein du collège Pierre Emmanuel et participait à l'organisation et la réalisation des ateliers avec les artistes.

Marina Bianchi

Marina Bianchi

Graphiste de formation, Marina Bianchi poursuit désormais son parcours en tant que designer graphique. Elle fut la seconde personne volontaire en mission de service civique engagée pour le projet "Musée d'Ipotêtu" en 2019. Elle contribua activement à la modélisation 3D du musée avec Sebastien, développeur du projet.

Fabrice Cotinat

Fabrice Cotinat

Né en 1968. Vit et travaille à Châteauroux.

Diplômé de l'ENSA de Bourges, plusieurs projets de résidence l'ont amené construire divers projets en Europe et en Asie. Il a participé au développement de l’association Bandits-Mages à Bourges et de son festival multimédia entre 1992 et 2002. Il crée en 1999 un collectif d'artistes castelroussin avec David Legrand et Henrique Martins Duarte: La galerie du cartable, dans laquelle il investit la création audiovisuelle par le biais du cartable-vidéo – espace de projection et de création nomade – et la pratique d’un cinéma d’invention dont l’originalité s’appuie sur des dispositifs low-tech de prises de vue et des mises en scène contraintes par des architectures bricolées. Il est tour à tour réalisateur de films, acteur et/ou scénariste. Les Dialogues fictifs (2001-2008) réalisés par le collectif mettent en scène des conversations entre artistes, cinéastes ou écrivains d’époques différentes : duos improbables ou achroniques. Ces collisions verbales, formelles et visuelles, génèrent des collaborations avec de nombreux artistes, vidéastes et cinéastes. Michel Aubry, Françoise Cardon, Joseph Morder, Boris Lehmann, Alain Cavalier, Marie Losier…
Pour l’une ou l’autre de ses activités, on retrouve chez Fabrice Cotinat un lien entre l’homo faber et l’homo ludens, dualité forgée par un sens aigu du télescopage, un positionnement critique, voire politique, sur l’art et la représentation.
En 2007, il crée l'association Châteauroux Underground pour le développement et la promotion d’un art collectif. Entre 2009 jusqu'à 2013, il intervient en milieu carcéral où il réalisé un studio de télévision expérimental ainsi qu'un canal interne pour concrétiser un projet d'on le but était de recréer du lien social entre les détenus. Il enseigne aujourd'hui à l'école nationale des beaux arts de Limoges.

Au cours des dernières années, Fabrice Cotinat a travaillé activement avec l'artiste Yu-Ting SU. Leurs projets communs incluent des films expérimentaux caractérisés par un mélange de méthodes et de compétences distinctives couvrant la photographie, le dessin, la robotique, l'animation, la sculpture et la performance. Leur œuvre soulève des questions à travers la parole et le langage, les exprimant par des idées, des formes et de la poésie. De cette façon, les pensées et les expériences sont autorisées à combler le fossé qui sépare les mondes numérique et analogique.

Yuting Su

Yuting Su

Artiste taïwanaise, née en 1984. Vit et travaille à Châteauroux et Taipei.

Yu-Ting Su est diplômé de l'ENSA Limoges School of Art. Jusqu'à présent, elle a produit un ensemble d'œuvres comprenant des performances, des installations vidéo et multimédias, exprimant et analysant souvent des activités répétitives menées dans notre vie quotidienne. Ses pièces montrent comment la société agit sur nos états physiques et mentaux et la façon dont le travail contraint nos vies. Yu-Ting Su emmène les spectateurs au cœur de son espace mental à travers des environnements sensoriels, des installations vidéo ainsi que des dessins ou des peintures. Les environnements qu'elle construit sont souvent enfumés ou brumeux, des endroits où se perdre ou se perdre. Ce sont des mondes où règne la répétition. Les contraintes physiques et psychologiques qui conduisent à des comportements répétitifs sont, selon Goethe, nées à la fois de dégoût et de contentement. Ici l'aliénation de l'être se joue encore et encore. Même les périodes de repos deviennent des moments troublants de stase, d'enfermement hors du monde.
Les vidéos de Yu-Ting Su présentent des éléments et des actions qui se répètent jusqu'à épuisement; les jouets mécaniques tournent indéfiniment, les personnages aux masques d'animaux cherchent frénétiquement le plaisir en affichant la violence des actions sans cesse réitérées. Les moutons à bascule qu'elle construit elle-même peuvent parfois être brisés lors des représentations. Ils se moquent des instincts grégaires de l'homme, des agneaux dociles des dieux à la suite du troupeau comme dans l'histoire de Rabelais à Gargantua des moutons achetés par Panurge.
L'animal ou l'enfant de chaque spectateur est habilement exploité par Tu-Ting Su, mais au lieu d'alléger nos observations, au contraire, elle montre que la contrainte et l'enfermement ne sont plus le seul triste privilège des adultes dans les sociétés avancées; ils sont également partagés par les bêtes sauvages et les jeunes enfants.

Olivier Toutlemonde

Olivier Toulemonde

Mon travail artistique s'articule autour de la question du son, de sa perception et de sa propagation. Cela peut prendre la forme de concerts, de performances, de phonographie, de pièces radiophoniques ou d'installations sonores, activités diverses mais qui sont reliées par le fil de l'expérimentation sonore et de l'écoute. Au travers de mes installations sonores, j'entends mettre à l'épreuve le son dans un contexte où l'écoute peut se déployer en profondeur et où la perception de l'auditeur est intimement reliée à l'espace dans lequel il évolue.

Musicien de formation, il travaille en improvisation libre, mais participe aussi à des performances sonores et pluridisciplinaires comme "Tous les Objets qui Servent à Enfoncer des Clous ne sont pas des Marteaux", avec Gaëtan Bulourde ou "Sismographe", avec Nicolas Desmarchelier et Yukiko Nakamura. Il a jouée dans toutes l'Europe, ainsi qu'aux Etats-Unis et au Canada.

Il réalise également des installations sonores (Kunstverein à Heidelberg, festival Courant d'Art à Bourg-en-Bresse, festival Remor à Girona, Q-o2 à Bruxelles, Buda à Courtrai...) qui invitent à l'écoute et dans lesquelles la perception de l'auditeur est intimement liée à l'espace dans lequel il évolue. Il compose des bandes-son pour la vidéo, notamment celles de Muriel Toulemonde, qui ont été diffusées dans de nombreux musées et expositions à travers le monde et dont les oeuvres figurent dans les collections du Fonds National d’Art Contemporain (Paris), du FRAC Limousin (Limoges), du Domaine de Chamarande (Essonne) et du Centre Pompidou – Musée National d’Art Moderne. Il réalise des pièces radiophoniques et des documentaires sonores pour la radio, qui ont notamment été produites par Arteradio, l'Atelier de Création Sonore Radiophonique de Bruxelles et Deutschlandradio Kultur à Berlin.

Laurence Cornet

Laurence Cornet

Laurence Cornet est enseignante dans l’Education Nationale et est actuellement détachée dans le secteur spécialisé où elle utilise principalement les supports culturels, arts, histoire des arts, archéologie, comme supports d’apprentissage. Diplômée de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, mention anthropologie sociale et historique de l’Europe, elle est également titulaire d’un doctorat en histoire et archéologie du Moyen Age.

Son activité professionnelle s’organise selon plusieurs axes : des missions d’enseignements à destinations d’adolescents et jeunes adultes à besoins spécifiques, l’encadrement sur des chantiers de fouilles archéologiques d’étudiants inscrits dans un cursus d’histoire et d’archéologie, des recherches scientifiques en partenariat avec les universités de Rennes 2 et Perpignan, et enfin, est actuellement maître d’accueil pour la formation des étudiants préparant les concours de l’enseignement.

Christophe Clottes

Christophe Clottes

Christophe Clottes vit et travaille à Pau. Diplômé de l'école des Beaux-arts de Toulouse, il développe une recherche artistique portant sur la rencontre de formes et de matériaux avec des organismes vivants. Il produit ainsi un travail qui prend la forme d’installations révélant l’aspect transitoire et le potentiel de décomposition / recomposition de nos environnements. Pluridisciplinaire, il expérimente maintes matériaux et techniques, notamment le sonore, lors de performances avec son "Phonolite".

Nor Eddine Boudjedia

Nor Eddine Boudjedia

Nor Eddine Boudjedia, originaire de Paris et installé à Pau depuis 2005, est le conseiller principal d’éducation du collège Pierre Emmanuel. Il a fait partie de l’équipe préfiguratrice ayant construit le projet pédagogique et éducatif de cet établissement innovant. Il a spontanément été attiré par l’originalité de la démarche créative et artistique de ses membres. Cette aventure humaine autant que professionnelle s’inscrit dans son engagement et sa vision de l’éducation des jeunes qui lui sont confiés.

Il est l’auteur de romans publiés aux éditions Anne Carrière, « Little big bougnoule », « Fin de journée au paradis ». C’est le hasard et sans doute la nécessité qui l’ont conduit à la littérature. Il puise son inspiration dans les voyages et les rencontres. Ses histoires servent souvent de soutien à une réflexion universelle : la recherche de la mémoire, de l’identité, comment appréhender l'autre et accepter sa différence.

Passionné de théâtre, il a également écrit la pièce « Le grand jeu » tiré du film « The Full Monty », écrit et mis en scène « Repas froid ». L’aventure a amené ce comédien autodidacte à jouer à deux reprises au festival d’Avignon.

La musique est son autre vecteur d’expression : dans une de ses multiples vies professionnelles, il a été guitariste et producteur musical.

Lucia Sagradini

Lucia Sagradini

Partenaires

Service Civique
1% Pyrénées Atlantique Ville de Pau
Architectes du Collège Pierre Emmanuel: Nathalie LARRADET et Alexandre LACAZE